A l'occasion de la sortie du film "Les Anges de l'apocalypse", le 18.02.2004
la suite des "Rivières Pourpres" une page spéciale
sur le cinéma dans les Vosges est ouverte
car certaines scènes ont été tournées dans notre région.
Les Vosges ne sont-elles pas assez photogéniques ? Notre climat n'a pas bonne réputation ? Il n'y a pas de réalisateurs lorrains ?Les dossiers de subvention, trop complexes, aboutissent-ils plus facilement pour des projets en Bretagne, en Franche-Comté, dans le Lubéron ou le Gers? A se demander si toutes les autres Régions ou Départements financent mieux que nous les projets que l'industrie du cinéma leur propose...Toujours est-il que nos paysages pourtant magnifiques ne sont pas souvent représentés dans les salles obscures ou sur le petit écran : nous n'avons trouvé que cinq films de cinéma tournés tout ou partie dans les Vosges en près de 70 ans...Comble, un magnifique roman "vosgien" de Pierre Pelot comme L'Été en pente douce a été tourné en 1986 en Haute-Garonne...Faisons quelque chose pour attirer les caméras dans les Vosges ! Vite !!!
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Les Anges de l'Apocalypse
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Quelques scènes de la suite des Rivières pourpres sont en effet tournées du 2 au 9 avril 2003 vers Le Val d'Ajol, à Froideconche, entre Faucogney et le ballon de Servance, aux confins de la Haute-Saône. Sortie en salles le 18 février 2004. |
La Grande
illusion de Jean Renoir (1937),
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L'action est censée se dérouler dans une
forteresse de Poméranie où des prisonniers français sont retenus en
captivité durant la Première Guerre mondiale. |
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Les Grandes
Gueules de Robert Enrico (1965), avec Bourvil et Lino Ventura. Tournage à Gérardmer (le Cellet), à Vagney et à la scierie de Laveline. |
La première régionale eut
lieu le 16 novembre 1965 au Cinéma Royal d'Épinal, au grand dam de Gérardmer
qui n'accueillera le film que le 8 décembre suivant !
Robert Enrico est revenu à Gérardmer en février 1994. |
Un amour de pluie
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Josepha de Christopher Frank (1982), |
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On connaît également |
Mais faute d'avoir vu ce film et d'en trouver le synopsis (pour conquérir une femme, un homme feint le veuvage...), impossible de dire s'il concerne réellement notre ville d'eau ! Le scénario est adapté d'une pièce d'un auteur normand : Roger Ferdinand (St-Lô, 1898 - Lozère/Essonne, 1967, directeur du Conservatoire d'art dramatique), qui fut jouée au Palais-Royal... |
Trois téléfilms d'après les romans de Pierre Pelot :
Les Étoiles ensevelies de Michèle Tournier (1974, ORTF 1ère chaîne), avec Roger Ibanez, Fred Personne. Tournage dans les Vosges et en Haute-Saône : la vallée de Prèle, la route des Crêtes, la vallée de Longeligoutte,… |
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Le Pain perdu de Pierre Cardinal (1975, TF1), avec Alain Claessens. Tournage à Saint-Maurice-sur-Moselle. |
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Le Pantin immobile de Michel Guillet (1983, FR3 Lorraine), avec Henri Deus, Serge Sauvion, Marianne Epin. Tournage à Saint-Maurice-sur-Moselle et Bussang. |
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Et puis : |
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Le Mécréant de Jean L'Hôte (d'après son roman, 1979) avec Hervé Furic. Tournage entre Nossoncourt et Anglemont. A noter que Jean L'Hôte a réalisé d'autres téléfilms dans le Lunévillois d'où il était originaire (Le Prussien, ou La Demande en mariage par exemple)... Mais c'est en Meurthe-et-Moselle... |
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Les Chardons de la colline de Édouard Logereau (sur un texte de Gilles Laporte, 1983), avec Louis Arbessier, Jean-Claude Arnaud, Claude Brosset, Bernadette Le Sache. Tournage en 1982 à Saint-Dié. |
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Un téléfilm de guerre allemand fut tourné à Vittel dans les années 1980. Je n'ai pas d'autres renseignements... | |
La Lanterne
des morts de Francis Fehr (d'après un scénario de Jean Saltel), avec Monique Chaumette, Christian Barbier, Michel Vitold. |
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Ca sent le sapin
(146° épisode de la
série : Les Cinq dernières minutes) scénario et réalisation de Youri (1990), avec Jacques Debary dans le rôle du commissaire Cabrol. |
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Jules Ferry Tournage à Saint-Dié-des-Vosges. |
A l'occasion de ce retour de Robert Enrico, plusieurs articles ont été publiés dans la presse locale. L'occasion de se souvenir...
En avril 1965 par exemple, Robert Enrico déclarait à La Liberté de l'Est : "Je veux réaliser un film qui soit une manière de western français dans un contexte français. Il n'est pas question pour nous d'une réalisation folklorique. Et encore moins question de traiter le sujet à l'américaine. L'action et la poésie, si bien servie par vos sites merveilleux, doivent réaliser leur osmose sur la pellicule."
Il disait encore : "Nous avons trouvé partout des collaborateurs bénévoles et enthousiastes. Des concours se sont spontanément offerts. Il n'est pas jusqu'à la municipalité de Gérardmer qui, bien qu'à peine installée, ne nous ait laissé espérer une assistance en personnes et en matériel. Le patriotisme local est à l'œuvre. Là réside l'une de nos chances les plus efficaces et les plus émouvantes". (Propos rapportés par La Liberté de l'Est, le 30 octobre 1994).